Après un zoom sur les engagements de L’Univers du Placard, la rédaction porte son attention sur un spécialiste du parquet respectueux de l’environnement : la Parqueterie Beau Soleil. Rien que du parquet français haut de gamme et certifié PEFC. De quoi intéresser les amateurs de beau bois férus d’aménagement intérieur.
Le parquet d’antan et d’aujourd’hui
Rien de neuf sous le soleil : le parquet a de la gueule. Chaleureux et terriblement élégant, il a plu, plaît et continuera de séduire. Cela ne date pas d’hier puisque ces lames de bois pourvues de nœuds habillent les sols depuis le Moyen Âge. Le parquet connaît un essor notable au 19e siècle, au moment des transformations de Paris dirigées par le préfet Georges Eugène Haussmann. Depuis sa création, en 1850, la Parqueterie Beau Soleil n’a pas démordu de son crédo : elle fabrique du parquet français haut de gamme, notamment pour des monuments incontournables du patrimoine national tels que la galerie des Glaces du Château de Versailles, le musée du Louvre, le Palais de l’Élysée ou encore le musée d’Orsay.
Certifié PEFC
L’atelier de la Parqueterie Beau Soleil est implanté à Saint-Amand-en-Puisaye, dans la Nièvre. Une équipe de 32 personnes y fabrique des parquets respectant les normes françaises, à partir de bois français certifié PEFC depuis 2002. Ce label garantit au consommateur que la conception de son sol n’empêche pas les forêts de continuer de se développer et de nourrir une biodiversité équilibrée. La scierie de la Parqueterie se situe au cœur de la Nièvre, plus grande ressource forestière de chêne en France. Forte de 42 employés, elle produit chaque jour entre 600 et 1000 m² de parquet, soit environ 200 000 m² par an. La part belle est faite au bois local. Tout au long de la chaîne de production, les lots certifiés PEFC (plus de 90 % du bois acheté dans diverses scieries françaises porte ce label) sont identifiés et suivis.
Aperçu de la vie du parquet
Plus de 2000 m3 de bois, principalement du chêne, sont stockés à la Parqueterie. Cette vaste réserve permet au fabricant d’avoir ce qu’il faut sous la main pour réaliser rapidement une grande quantité de parquets divers.
Une fois le parquet stocké, on le fait sécher. C’est là la clé d’un matériau de bonne qualité. Ce dernier doit contenir environ 10 % d’humidité alors que le bois sur pied en contient 80 % au départ. Il s’agit donc de la réduire et de la stabiliser, une phase d’entretien d’une durée de plus de deux mois. Notez que chaque lot est testé manuellement via un hydromètre que l’on plante dans le bois. Toujours dans une démarche de développement durable, le chauffage est alimenté par une chaufferie fonctionnant au bois, alimentée par un système de récupération des sciures. Bel exemple de recyclage, à l’image du processus utilisé par la marque allemande Nolte (voir article précédent).
On fabrique ensuite le parquet à partir du bois séché à point, manuellement. L’une des spécialités de la Parqueterie Beau Soleil est la fabrication de panneaux Versailles. Ces œuvres d’art ressemblent à s’y méprendre à d’anciens parquets cirés et sont fabriquées de manière artisanale, sans colle. C’est l’usinage bien spécifique et précis des pièces (rainures et languettes) qui garantit un assemblage solide en chêne massif. Chaque panneau nécessite quatre heures de travail. Ils sont souvent destinés aux grands hôtels et aux monuments historiques.
En plus de profiter d’une garantie de qualité et d’esthétique, les clients publiques et privés de la Parqueterie Beau Soleil savent qu’ils sont assurés d’utiliser du bois tout en respectant les forêts.